L'Anthropocène ou l'époque de l'exploitation de la vie

Agriculture

  • L'agriculture est une activité essentielle par laquelle l'homme modèle la surface de la Terre.

  • Elle mobiliserait à elle seule 40 % des terres émergées [1] et près de la moitié des terres habitables de la planète [2].

  • Environ 3/4 des surfaces agricoles servent à la production de viande, via le pâturage et la production de fourrage [1, 2]. Le blé, le maïs et le riz occupent à eux trois la majorité des surfaces cultivées [3].

  • L'agriculture détermine la couverture forestière. Dans des pays dit en voie de développement comme le Brésil ou l'Indonésie, l'accroissement des surfaces agricoles se fait au détriment des forêts et entraine la déforestation [4].

  • Dans des pays dits développés comme la France, la déforestation a pris place bien avant et la mise en œuvre au cours des dernières décennies d'une agriculture intensive a entrainé un phénomène de recolonisation forestière après des siècles de recul des surfaces forestières [5].

  • Pour ce qui est de l'exploitation des animaux, les chiffres sont impressionnants : par exemple, 300 millions de vaches, 600 millions de moutons, 1 milliard de porcs ou 70 milliards de poulets seraient abattus chaque année [6].

  • Au sein des mammifères, les humains et leurs animaux d'élevage représentent 96 % de la biomasse [7]. De même, les volailles constituent 70 % de la biomasse des oiseaux [7].

  • En changeant la surface du sol à large échelle, l'agriculture contribue de façon décisive à la dégradation des habitats et donc à l'effondrement en cours de la vie [8]. L'agriculture dite "conventionnelle", en utilisant de grandes quantités de pesticides [9], aggrave considérablement le phénomène.

  • L'agriculture contribue aussi à près de 20 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, notamment via l'élevage qui libère du méthane, l'épandage de fertilisants azotés qui génère du protoxyde d'azote et la déforestation [10]. À nouveau, l'agriculture dite "conventionnelle" aggrave le problème avec un recours massif aux fertilisants azotés [11] et des pratiques tournées vers la production de viande.

  • Au final, l'agriculture apparait comme une composante fondamentale de l'Anthropocène tant son impact sur la surface terrestre est forte : elle influence la couverture du sol et notamment le couvert forestier à l'échelle globale, elle modifie en profondeur la composition des communautés animales et végétales, et contribue de façon décisive au changement climatique et à l'annihilation biologique. Qui dit mieux ?

Points clés

L'agriculture modèle la surface terrestre

En France, l'agriculture occupe plus de 50 % de la surface du territoire de métropole, un chiffre en baisse depuis des décennies en raison de l'intensification des pratiques [3]. Sur une grande partie de cette surface, l'agriculture peut en effet être qualifiée d'intensive, avec des parcelles de grande dimension sur lesquelles sont épandues des quantités importantes de pesticides [9] et de fertilisants [11].

La forêt couvre de son côté environ un tiers de la surface du territoire de métropole [5]. Son degré d'anthropisation est assez variable, le massif Landais dans le Sud-Ouest constituant un cas extrême dans lequel la forêt peut être assimilée à un type d'agriculture particulier.

Images : vue Google Earth dans la Beauce à proximité de Chartres en France, avec des parcelles agricoles à perte de vue (Image du haut) ; photographies aériennes de la France, avec des parcelles agricoles dans la Beauce (au milieu à gauche) et des parcelles forestières de pin maritime dans le Sud-Ouest de la France (au milieu à droite) ; photographie aérienne d'un mélange de parcelles forestières de pin maritime et de parcelles agricoles en rond dans le Sud-Ouest de la France (en bas).

Source des images : Google Earth pour l'image du haut (https://earth.google.com/web/) ; IGN pour les autres images (https://macarte.ign.fr/).

On estime aujourd'hui que les surfaces agricoles couvrent 40 % des terres émergées [1] et près de la moitié des terres habitables [2]. Les surfaces agricoles induisent un changement majeur de la couverture du sol. Espaces généralement très pauvres en arbres et arbustes et où l'influence humaine est considérable (travail régulier du sol, apport de fertilisants et de pesticides, semaille, récolte..., le tout avec des machines parfois gigantesques), les surfaces agricoles impliquent généralement un appauvrissement considérable de la diversité de la vie sur de grandes surfaces. Images : vue satellitaire de cultures en rond avec irrigation par pivot central au Texas (image de gauche) et vue satellitaire de rizières dans le delta du Mekong au sud-ouest du Vietnam (image de droite). Sources : NASA pour l'image de gauche (https://earthobservatory.nasa.gov/images/5772/crop-circles-in-kansas) ; ESA pour l'image de droite (https://www.esa.int/ESA_Multimedia/Images/2020/03/Rice_fields_Vietnam).

Image satellitaire de cultures en rond au Texas
Image satellitaire de cultures en rond au Texas
Image satellitaire de rizières dans le delta du Mekong au Vietnam
Image satellitaire de rizières dans le delta du Mekong au Vietnam
Image Google Earth de parcelles agricoles à perte de vue à proximité de Chartres en France
Image Google Earth de parcelles agricoles à perte de vue à proximité de Chartres en France

Maïs (en haut à gauche), blé (en haut au centre) et riz (en haut à droite et en bas) sont les 3 céréales les plus cultivées par l'homme [3]. Comme nombre de systèmes agricoles, champs de maïs, champs de blé et rizières induisent une modification à large échelle de la surface du sol et ne laissent que très peu de place à l'expression de la vie dans toute sa diversité. Source des images : Pixabay pour les images du haut ; Jialiang Gao, www.peace-on-earth.org, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons pour l'image du bas.

Photographie aérienne de parcelles de pin maritime et de parcelles agricoles en France (Sud-Ouest)
Photographie aérienne de parcelles de pin maritime et de parcelles agricoles en France (Sud-Ouest)
Photo des rizières en terrasses des Hani de Honghe en Chine
Photo des rizières en terrasses des Hani de Honghe en Chine
Image satellitaire prise en 2012 de la forêt amazonienne dans l'état de Rondônia au Brésil
Image satellitaire prise en 2012 de la forêt amazonienne dans l'état de Rondônia au Brésil
Image satellitaire prise en 2000 de la forêt amazonienne dans l'état de Rondônia au Brésil
Image satellitaire prise en 2000 de la forêt amazonienne dans l'état de Rondônia au Brésil

Les surfaces agricoles venant la plupart du temps en remplacement de la forêt, l'agriculture influence largement la couverture forestière. Depuis la révolution néolithique il y a quelques 10 000 ans, le développement de l'agriculture aurait entrainé la perte d'au moins 1/3 de la surface de forêt sur Terre [4].

Aujourd'hui encore, la déforestation (c'est-à-dire la perte durable de superficie forestière au profit d'autres utilisations des terres) est massive et atteint chaque année près de 10 millions d'hectares [4]. Elle est largement concentrée au niveau des tropiques, dans les pays dits en voie de développement, notamment en Amérique du Sud et en Asie du Sud-Ouest.

L'expansion de l'agriculture est la cause essentielle de la déforestation [4]. En Amérique du Sud, c'est l'expansion des pâturages pour le bœuf qui est la principale cause de la déforestation. En Asie du Sud-Ouest, la culture de l'huile de palme et le secteur papetier sont deux causes majeures de déforestation.

Images : vues satellitaires de la forêt amazonienne dans l'état de Rondônia dans l'ouest du Brésil. L'image du haut a été prise en 2001, celle du bas en 2012. Entre les deux, la déforestation par brûlis a été massive, ceci afin d'étendre les surfaces agricoles.

Source des images : NASA (https://earthobservatory.nasa.gov/world-of-change/Deforestation/show-all).

L'agriculture détermine la couverture forestière

2000

2012

Dans les pays dits développés, le phénomène de déforestation lié à l'accroissement des surfaces agricoles a eu lieu bien avant. En France métropolitaine par exemple, la forêt occupait vraisemblablement autour de 90 % de la surface du territoire à la sortie du dernier âge glaciaire [12]. Les défrichement successifs commencés dés 5000 ans avant notre ère pour l'agriculture ont conduit à un minimum forestier vers le début du 19e siècle [5]. La couverture forestière était alors inférieure à 15 % de la surface du territoire de métropole.

Depuis quelques décennies, on assiste à l'inverse dans nombre de ces pays à un phénomène de recolonisation forestière. En France, des décennies d'expansion forestière à la suite du minimum forestier ont conduit la forêt à couvrir désormais environ 1/3 du territoire [5]. Notons que l'expansion forestière observées dans certains pays ne "compense" pas la déforestation tropicale : au niveau mondial, la perte nette de forêt (déforestation + gains de forêts) est d'environ 5 millions d'hectares par an [4].

La recolonisation forestière observée dans certains pays est due à la mise en œuvre de politiques forestières, mais aussi à la mise en place d'une agriculture intensive basée sur un recours massif aux ressources fossiles (pour la mécanisation, la fabrication des engrais et des pesticides). Cette intensification a eu pour effet de considérablement réduire les surfaces agricoles nécessaires à la production alimentaire. Les espaces ainsi libérés ont alors pu être recolonisés par la forêt ou, dans une moindre mesure, être urbanisés.

Images : photographies aérienne de la ville de Gérardmer dans les Vosges (nord-est de la France) en 1958 (photo du haut) et 2021 (photo du bas). La forêt est (grossièrement) délimitée par des lignes orange. On note entre les deux photos une expansion de la forêt ainsi que de l'urbanisation, et à l'inverse une forte diminution des surfaces agricoles. Le cas de Gérardmer résume parfaitement les dynamiques à l’œuvre dans certains pays développés, avec un délaissement des surfaces agricoles au profit de la forêt et de l'urbanisation. Cette transition se fait au prix de la mise en œuvre d'une agriculture intensive moins couteuse en espace, mais fondée sur les ressources fossiles, dévoreuse de fertilisants et de pesticides et émettrice de gaz à effet de serre.

Source des images : IGN (https://remonterletemps.ign.fr/).

Photographie aérienne de la ville de Gérardmer (Vosges, France) en 1958
Photographie aérienne de la ville de Gérardmer (Vosges, France) en 1958
Photographie aérienne de la ville de Gérardmer (Vosges, France) en 2021
Photographie aérienne de la ville de Gérardmer (Vosges, France) en 2021

1958

2021

Dans les pays dits développés, l'avènement des ressources fossiles à partir du 19e siècle va bouleverser l'agriculture, via la mécanisation des pratiques et la production d'intrants de synthèse. Les ressources fossiles fournissent l’énergie nécessaire au fonctionnement de machines agricoles de plus en plus puissantes et constituent la matière première pour la synthèse d'engrais et de pesticides.

Au niveau mondial, nous n'avons jamais autant utilisé de pesticides et de fertilisants par hectares de culture qu'aujourd'hui. Pour les pesticides, près de 2 kg par hectare de surface cultivée sont épandus chaque année, contre un peu plus 1 kg par hectare au début des années 1990 [9]. Pour les fertilisants, plus de 70 kg par hectare ont été épandus en 2020, contre moins de 10 kg par hectare en 1960 [11].

En France, la tendance est à une légère baisse de l'utilisation des pesticides et des fertilisants, mais celle-ci reste largement supérieure à la moyenne mondiale : pour les pesticides, l'agriculture française a utilisé en moyenne 3,5 kg par hectare en 2020 contre 5 kg par hectare à la fin des années 1980 [9] ; pour les fertilisants, la moyenne française est de 110 kg par hectare en 2020, contre près de 140 kg par hectare à la fin des années 1980 [11].

En plus des effets sur la forêt et les surfaces agricoles documentés ci-dessus, ce changement de modèle agricole, en augmentant les rendements, va avoir des effets sociaux spectaculaires : alors que pendant des siècles une grande majorité de la population a travaillé dans l'agriculture, seule une infime minorité s'y consacre désormais dans les pays dits développés. En France, moins de 2 % de la population active travaille aujourd'hui dans l'agriculture ; avant 1850, c'était entre 60 et 75 % [13] !

Si le modèle agricole fondé sur la mécanisation des pratiques et l'épandage de produits de synthèse a dopé les rendements agricoles, il a en revanche été destructeur pour la biosphère. L'épandage massif de pesticides, ces poisons détruisant toute forme de vie non souhaitée, est logiquement létal pour une grande variété d'êtres vivants, tandis que l'application d'engrais azotés synthétiques sur les sols cultivés génère du protoxyde d’azote, un puissant gaz à effet de serre.

L'agriculture "conventionnelle" repose sur les machines et les combustibles fossiles

Photo d'une ferme avec des machines agricoles en train de travailler dans un champs
Photo d'une ferme avec des machines agricoles en train de travailler dans un champs

Source des images : Pixabay.

Depuis quelques décennies, l'intensification de l'agriculture passe aussi par le déploiement de systèmes artificiels hyper-productifs. La province d'Almeria dans le sud-est de l'Espagne, qui est l'une des régions les plus sèches d'Europe, a vu ces dernières décennies émerger une "mer de plastique", avec des serres visibles depuis l'espace (photos du haut et au milieu à gauche). Dans les années 1950, le sol y était principalement couvert de broussailles, de pâturages et de quelques petites parcelles cultivées en plein air. Aujourd'hui, les serres y couvrent 40 000 hectares, soit la quasi totalité de la petite plaine côtière appelée Campo de Dalías. Elles constituent une source majeure de tomates, de poivrons, de concombres et de melons pour l'Europe en toutes saisons. L'arrosage y est assuré par pompage des eaux souterraines.

De leur côté, les Pays-bas ont fait le choix d'une agriculture intensive fondée sur la technologie (photos au milieu à droite et en bas), avec des serres gigantesques, éclairées 24h/24 et maintenues à conditions constantes de température et d'humidité pour assurer une production de divers fruits et légumes en toutes saisons. Les Pays-Bas sont ainsi le deuxième exportateur mondial de produits agricoles et alimentaires (en valeur), juste derrière les États-Unis, dont la superficie est pourtant 270 fois supérieure.

Ces modes d'agriculture permettent certes de diminuer l'emprise au sol en concentrant la production sur de "petites" surfaces, mais ils impliquent l'extraction massives de diverses ressources (eau, ressources fossiles pour les engrais,...) et d'énergie (pour le contrôle de la température et de l'humidité, l'éclairage, pour l'export des produits agricoles aux 4 coins du monde...), ainsi que sur une perte totale de lien avec la nature, par exemple au regard de l'absence de saisonnalité.

Source des images : NASA pour l'image du haut (https://earthobservatory.nasa.gov/images/150070/almerias-sea-of-greenhouses), Tom Hegen pour les autres (https://www.tomhegen.com/collections/the-greenhouse-series).

Une agriculture toujours plus industrielle et technologique

Photo satellitaire de la mer de platique à Almeria dans le sud-est de l'Espagne
Photo satellitaire de la mer de platique à Almeria dans le sud-est de l'Espagne
Photo de serres à Almeria dans le sud-est de l'Espagne
Photo de serres à Almeria dans le sud-est de l'Espagne
Photo de serres éclairées de nuit au Pays-Bas
Photo de serres éclairées de nuit au Pays-Bas
Photo de serres éclairées de nuit au Pays-Bas
Photo de serres éclairées de nuit au Pays-Bas

L'Anthropocène se caractérise par une exploitation massive du végétal, mais aussi de l'animal. Plus de 1000 milliards d'animaux seraient consommés annuellement par l'homme, dont un grand nombre d'animaux d'élevage [6]. Ainsi, des milliards d'animaux sont exploités en continu pour leurs œufs, leur lait, leur viande... On parle par exemple de 300 millions de vaches, 600 millions de moutons, 1 milliard de porcs ou 70 milliards de poulets abattus chaque année [6].

Au sein des mammifères, les humains et leurs animaux d'élevage représentent 96 % de la biomasse [7] ! Les 4 % restants sont les animaux sauvages. De même, les volailles constituent 70 % de la biomasse des oiseaux vivants sur cette planète [7] !

Sans parler du traitement des animaux, ces élevages massifs ont des conséquences majeures sur la biosphère. En ne comptant que les effets directs (c'est à dire en excluant les effets liés par exemple à la production de fourrage, à la déforestation...), les innombrables animaux d'élevage seraient responsables de près de 6 % des émissions de gaz à effet de serre [10]. Les bovins en particulier émettent beaucoup de méthane. L'élevage génère des polluants (notamment des composés azotés et phosphorés), nécessite de grandes quantités d'eau ainsi que des surfaces agricoles considérables : environ 3/4 des surfaces agricoles servent à la production de viande, via le pâturage et la production de fourrage [1, 2].

Source des images : Pixabay.

Une exploitation industrielle des animaux

L’exploitation animale concerne les animaux terrestres bien sûr, mais aussi les animaux marins. L’aquaculture connaît ainsi un essor extraordinaire : en 2020, elle a fourni près de 50 % de la masse des animaux aquatiques consommés et utilisés par les humains, contre seulement 20 % dans les années 1990 [14]. Photos : pisciculture en Croatie (à gauche) et ostréiculture en France (à droite). Source des images: Tom Hegen (https://www.tomhegen.com/collections/the-aquaculture-series pour l'image de gauche ; https://www.tomhegen.com/collections/the-oyster-farms-series pour l'image de droite).

Photo aérienne d'un parc à huitres en France
Photo aérienne d'un parc à huitres en France
Photo aérienne de cages piscicoles en Croatie
Photo aérienne de cages piscicoles en Croatie

Références

[1] FAO, « World Food and Agriculture – Statistical Yearbook 2022 », 2022. [En ligne]. Disponible sur: https://doi.org/10.4060/cc2211en

[2] H. Ritchie et M. Roser, « Land Use », Our World in Data, 2019. https://ourworldindata.org/land-use

[3] Our World in Data, « Land area per crop type », Our World in Data. https://ourworldindata.org/grapher/land-area-per-crop-type

[4] H. Ritchie et M. Roser, « Forests and Deforestation », Our World in Data, 2021. https://ourworldindata.org/forests-and-deforestation

[5] IGN, « Indicateurs de gestion durable des forêts Françaises - Ressources forestières en bois et carbone », 2020. https://foret.ign.fr/IGD/fr/indicateurs/critere1

[6] L214, « Dossier : les chiffres clés de la souffrance animale – Animaux abattus dans le monde », L214. https://www.l214.com/animaux/chiffres-cles/statistiques-nombre-animaux-abattus-monde-viande/

[7] Bar-On, Y. M., Phillips, R. & Milo, « The biomass distribution on Earth », Proc. Natl. Acad. Sci., vol. 115, no 25, p. 6506–6511, 2018. https://www.pnas.org/doi/full/10.1073/pnas.1711842115

[8] WWF, « Living Planet Report − 2020: Bending the curve of biodiversity loss. Gland, Suisse », WWF, Gland, Suisse, 2020. [En ligne]. Disponible sur: https://www.worldwildlife.org/publications/living-planet-report-2020

[9] H. Ritchie, M. Roser, et P. Rosado, « Pesticides », Our World in Data, 2022. https://ourworldindata.org/pesticides

[10] H. Ritchie, M. Roser, et P. Rosado, « CO₂ and Greenhouse Gas Emissions », Our World in Data, 2020. https://ourworldindata.org/co2-and-greenhouse-gas-emissions

[11] H. Ritchie, M. Roser, et P. Rosado, « Fertilizers », Our World in Data, 2020. https://ourworldindata.org/fertilizers

[12] Y. Birot, « Les forêts et les hommes : quelles co-évolutions ? », 2015. https://www.academie-foret-bois.fr/chapitres/chapitre-1/fiche-1-05/

[13] O. Chardon, Y. Jauneau, et J. Vidalenc, « Les agriculteurs : de moins en moins nombreux et de plus en plus d’hommes », Insee, 2020. https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806717

[14] FAO, « The State of World Fisheries and Aquaculture 2022 », 2022. [En ligne]. Disponible sur: https://www.fao.org/3/cc0461en/online/sofia/2022/world-fisheries-aquaculture.html